Un petit bijou
En février 2024, le pétanquodrome de Vaulx-en-Velin était inauguré officiellement après deux ans de travaux, pour le plus grand bonheur de Frédéric Veglione, le président fondateur, au gouvernail du club de l’A.S.P. Vaulx-Village depuis 23 ans.
Un bail pour ce Vaudais pur jus, amoureux de sa ville, qui a vu son rêve exaucé. Et c’est avec des yeux d’enfant qu’il contemple aujourd’hui ce petit bijou architectural. Ce pétanquodrome qu’il appelait de ses voeux vient de propulser son club dans une nouvelle dimension.
Frédéric Veglione n’avait jamais caché ses ambitions pour son club de le hisser le plus haut possible, au firmament. Ce ne fut pas un long fleuve tranquille pour ce président au long cours, volontaire, déterminé, aux idées bien arrêtées, qui a dû souvent se retrousser les manches, mouiller la chemise pour y arriver. Mais force est de constater que son investissement de tous les instants a permis à l’ASPVV d’être aujourd’hui à la table des grands clubs.
La création d’un concours National qui est devenu International, des titres de champions du Rhône, Seniors et Jeunes, un brillant parcours en Coupe de France, dans les Championnats des Clubs et désormais un pétanquodrome flambant neuf et fonctionnel qui fait la fierté de toute une ville. Cette ville populaire dans le sens noble du terme de la banlieue lyonnaise où Frédéric Veglione a vu le jour.
Le club vaudais peut nourrir de légitimes ambitions et croire en des lendemains qui chantent. Il s’en est donné les moyens. Avec une nouvelle carte sortie de sa manche, son superbe pétanquodrome. Un atout majeur pour rafler la mise.
Vaulx-en-Velin est, plus que jamais, une place forte du sport pétanque !
Frédéric VEGLIONE : « Il a changé ma vie »
Rappelez-nous l’origine de la création du pétanquodrome de Vaulx-en-Velin ?
C’est un projet qui a vu le jour il y a une quinzaine d’années. Il avait recueilli l’adhésion de Hélène Geoffroy, la maire actuelle, mais qui ne l’était pas à l’époque. Elle m’avait promis alors que si elle gagnait les élections, je vous ferais un pétanquodrome. Elle a tenu parole et je l’en remercie. Cela a prit un peu de temps pour concrétiser le projet pour diverses raisons, mais il y a deux ans, la première pierre était posée.
L’inauguration est récente, n’est-ce pas ?
Oui, c’était en février dernier.
Quelles sont les caractéristiques qui font la singularité de ce pétanquodrome, qualifié de petit bijou ?
En premier lieu, sa capacité d’accueil avec 22 terrains intérieurs auxquels il faut ajouter 30 terrains extérieurs.
Ce pétanquodrome a une particularité qui en fait une exception à savoir sa conception avec deux halls et un niveau principal, doté de 150 places de tribunes de chaque côté, avec en haut l’aménagement d’une plateforme sur laquelle on peut servir 150 repas. Mais surtout, c’est unique en France dans ce style d’ouvrage, les gens peuvent aller d’une tribune à l’autre.
C’est un pétanquodrome totalement atypique, peut-on dire ?
Assurément. Le concept est complètement novateur. Je vous avoue que j’étais un peu perplexe au début lorsque l’architecte m’a présenté son projet, les plans, mais maintenant je m’aperçois que c’est génial, avec cette facilité pour les spectateurs de suivre les parties sur les deux zones tout en restant dans la même tribune.
Ce pétanquodrome a-t-il changé la vie de votre club ?
Il a surtout changé la vie du président et celui de mon bureau. Nous avons triplé notre effectif licenciés. On attire beaucoup de monde, des partenaires, car nous avons un vrai lieu d’accueil, un lieu chic, avec ce pétanquodrome de dernière génération. Il est esthétique, beau à voir, construit tout en bois. On est loin de ce qu’on imagine d’un boulodrome, tout en ferraille. Certains disent même en le voyant qu’il ressemble plus à une cathédrale qu’à un bâtiment pour jouer aux boules. C’est un magnifique outil de travail, oui, je peux le dire, la vie du club et celle de son président a changé.
On peut dire que votre club est passé aujourd’hui dans une nouvelle dimension ?
Sans aucun doute. Avec le flux incessant des licenciés (le pétanquodrome est ouvert du mardi au samedi), c’est presque une société que l’on gère. Cette année, on va organiser pas moins de 70 évènements - les championnats du Rhône - la Coupe de France - les championnats des clubs - les Masters qu’on vient de créer - nos concours officiels - les soirées partenaires. Le pétanquodrome ne désemplit pas.
Avec cette montée en puissance du club, la direction s’est mise au niveau ?
J’ai su m’encadrer de personnes dont les compétences sont connues et reconnues, je pense à Jean-Louis Cazemajou qui nous a rejoints, on connaît son professionnalisme. J’ai aussi Romain Fournié dans mon staff.
On ne cache pas nos objectifs, ils sont hauts, mais on se donne les moyens pour les atteindre. Le club a fait un bond au niveau des effectifs, on compte 150 licenciés, et avec les cartes d’adhérents, on tourne autour de 250 dont, je m’en réjouis, 50 % de Vaudais.
On a maintenu l’identité locale, vous connaissez mon attachement à mon ville. Certains qui étaient partis chez nos voisins de Bron ou des Brosses, pourvus d’un boulodrome, sont revenus à la « maison ». L’effet de notre pétanquodrome est considérable.
Le Pétanquodrome de Vaulx-en-Velin a accueilli le week-end dernier les championnats du Rhône Individuel Masculin et Doublette Féminin.
Le président Frédéric Veglione a lancé dimanche dernier le but de la finale du championnat du Rhône Tête-à-Tête.