Vous voilà repartie pour un tour ?
Oui, mais cette fois, c'est le dernier ! J'ai effectué près de cinquante années de dirigeante, ça suffit. Je suis repartie car je suis entourée d'un noyau dur de personnes que j'apprécie et sur qui je peux m'appuyer. C'est un poste usant, mais la pétanque, c'est ma vie. Et travailler pour le Comité me permet de m'aérer l'esprit.
Vous parlez de noyau dur mais votre liste ne compte que 13 membres pour 17 sièges ?
C'est la tendance actuelle. Les gens ne veulent plus s'ennuyer la vie dans des missions prenantes et bénévoles. Pour diverses raisons, nous avons nous-mêmes terminé notre mandature avec seulement 14 membres au sein du comité directeur ! Avant, il y avait 20 candidats pour 17 places. Aujourd'hui, nous allons fonctionner à 13 ! Heureusement, parmi ceux-là, nous avons récupéré deux "jeunes", qui vont apporter leur dynamisme.
Quel bilan dressez-vous du mandat qui vient de s’achever ?
Le positif, c'est la reprise de la courbe des licenciés (3271 en 2024 contre 2954 en 2023, ndlr), signe de bonne santé de notre discipline. Dans le même registre, la participation de plus en plus importante de nos clubs à tous les championnats. Et, bien sûr, le titre de champion de France décroché par nos Minimes en 2022.
Le négatif, ma bête noire, reste la difficulté croissante à trouver des organisateurs pour nos championnats départementaux.
Quels vont être vos axes de travail pour ces quatre ans à venir ?
J'aimerais impliquer encore plus les membres du Comité, notamment les nouveaux, sur la gestion de dossiers techniques, dont j'ai du mal à supporter la charge. Et poursuivre le travail de Thierry Hebert auprès des jeunes, avec l'appui de Dimitri Haltz. La jeunesse de notre sport, c'est l'avenir.
● Propos recueillis
par Jean-François DUPRA
Michèle Roux, réélue sans surprise à la présidence du CD 42 lors de l’A.G. qui s’est tenue le 17 novembre à la Maison Départementale des Sports à Saint-Etienne. Photo : J.F. D.