Thierry SNEL, Champion de la Loire Vétérans !

Le 27/04/2025 par Patrick CHALANCON


"On n’ira pas à Bourg-St-Maurice pour faire de la figuration".

Figure bien connue et attachante du circuit pétanquiste rhonalpin depuis plus de 40 ans, Thierry SNEL a remporté à 61 ans, son 1er titre de champion départemental Vétérans. Un essai joliment transformé.

Champion de la Loire dès la première année dans votre nouveau département, cela doit vous faire plaisir, n’est-ce pas !

Très plaisir effectivement, je suis licencié dans la Loire depuis cette année seulement, et  je remporte d’emblée un titre, je ne pouvais espérer de meilleurs débuts. 

C’est d’autant plus remarquable que vous brillez partout où vous allez. Vous êtes coutumier du fait !

C’est vrai. Dans les quatre départements où j’ai été licencié, le Rhône, la Drôme, l’Ain et cette année la Loire, j’ai remporté des titres avec des qualifications aux championnats de France à la clé.

Pourquoi avoir immigré dans le « 42 » et opté pour le club d’Andrézieux ?

Depuis deux ans, mon épouse et moi habitons dans la Loire. Concernant la pétanque, je n’avais plus trop envie de faire tous ces déplacements afin de disputer les championnats de l’Ain sous les couleurs de Trévoux, mon club de coeur. J’ai pris ma licence à Andrézieux, un club bien structuré avec à sa tête un bon président, Manu DARNE, tout simplement parce que Thierry BLUETTE que je connais bien et avec lequel j’avais disputé un ou deux concours Na-tionaux, était licencié là-bas.   

Rappelez-nous votre palmarès durant cette belle et longue carrière ?

J’ai remporté de nombreux titres départementaux et comme je vous le disais précédemment, dans 4 départements différents, avec plus d’une vingtaine de participations aux championnats de France. J’ai atteint à deux reprises les 8es de finale, la première fois en triplette dans les arènes de Fréjus, j’étais alors licencié dans la Drôme, à Romans, et puis la deuxième fois, au Triplette Proven-çal à Nîmes, sous les couleurs de l’Ain, avec mes amis de Trévoux, François LIONETON et Eric NICOD. J’ai également été « au bout » dans plusieurs concours Nationaux.

Vous êtes un bouliste éclectique, à l’aise dans les trois spécialités !

Je me défends, effectivement. Je pratique régulièrement la pétanque, un peu moins le jeu provençal mais aussi la boule lyonnaise où j’ai été vice-champion de France doublette en 3e division.

Vous avez une longue carrière de pétanqueur derrière vous. Vous souvenez-vous de vos débuts ?

J’ai commencé à jouer à la pétanque vers 14 -15 ans. Souvent, c’est parce que dans l’entourage familial on pratique la pétanque, mais cela n’a pas été mon cas. Au contraire, c’est moi qui a emmené mes parents à la pétanque. Je jouais également à l’époque au foot jusqu’à l’âge de 20 ans. Ensuite, la pétanque a pris une grande place dans ma vie.

Au cours de votre belle et longue carrière de pétanqueur, quel est le souvenir que vous gardez particulièrement à l’esprit ?

J’ai beaucoup de beaux souvenirs, de bons moments vécus grâce à la pétanque. Celui qui me vient en tête, c’est la victoire au National de La Verpillière avec mon président de club (Trévoux) et ami, François LIONETON. C’était la première fois et certainement la seule qu’il remportait un National, j’étais très heureux pour lui.

Avez-vous un joueur qui vous a plus spécialement impressionné ?

Sans hésitation, Wilfrid Chapeland. J’ai eu la chance de faire quelques concours avec lui. C’est un joueur à l’adresse pure, c’était un phénomène. Il est adroit en tout, à la pétanque, au jeu provençal, à la lyonnaise.

Vous êtes un joueur bien connu mais aussi un chef d’entreprise toujours en lien avec la pétanque, créateur et vendeur de bouchons décoratifs qui recueillent un vif succès partout en France et même à l’étranger. Présentez-nous votre société familiale, petite à l’origine mais qui a bien prospéré.  

Mon épouse et moi avons créé notre société CHACUN SON BUT, il y a maintenant près de vingt-ans, avec comme objet commercial la vente de bouchons décoratifs. On est totalement surpris mais tellement content aujourd’hui de la réussite de notre activité, au-delà de nos espérances. Les commandes affluent de partout, nous avons de superbes retombées, ça fait vraiment plaisir. Pour vous donner un chiffre à titre d’indication, nous vendons à peu près 150 000 bouchons décoratifs par an, c’est le top.

Ça exige beaucoup de travail et de déplacements  aussi 

Bien sûr, mais on n’a rien sans rien. Mon épouse et moi, nous nous déplaçons dans toute la France, lors des championnats de France, des concours Nationaux. Nous sommes toujours bien reçus, cela fait plaisir.

Revenons au terrain. Comment se présente la suite de la saison pour vous ?

Concernant les championnats de la Loire, je n’en fait pas d’autres cette saison. J’ai muté dans un nouveau club, de plus les joueurs sont déjà équipés, et je vous avoue aussi que je ne m’en suis pas trop occupé. Je vais participer à quelques beaux concours Nationaux où nous allons parallèlement exposer. Les déplacement seront nombreux et longs en kilomètres, on va se déplacer à de nombreux endroits, au Mont Saint-Michel, à St-Yrieix en Charente par exemple, avec le stand pour la vente de nos bouchons. De fin mai à fin octobre, on sera sur le pont tous les week-ends, pas de pause, travail oblige !

Rendez-vous donc à Bourg-St-Maurice, les 20 et 21 août prochains, avec vos coéquipiers, Thierry BLUETTE et Georges LANGLOIS, pour votre 1er « France » Vétérans.

Ce sera un beau rendez-vous, quoi qu’il arrive, en Rhône-Alpes, ma région, et à Bourg-St-Maurice, un bel endroit. Vous me connaissez, on n’ira pas en Savoie pour faire de la figuration.

 



Thierry SNEL, joueur et créateur de bouchons décoratifs.