Une 3e étoile pour Dylan ROCHER et Maison DURK
La grande semaine de pétanque pour tous de la Ville de Nyons a connu son habituel succès sportif et populaire, avec comme point d’orgue le 1er week-end d’octobre, l’International de l’Olivier et sa constellation d’étoiles illuminant le ciel de la cité de la Drôme Provençale
Cette édition 2025 a consacré des habitués de la première marche du podium nyonsais, avec Dylan ROCHER et Maison DURK qui ont glané leur 3e étoile, associés à Stéphane ROBINEAU, qui s’adjuge, quant à lui, sa 2e étoile, après un premier succès obtenu il y a dix ans, jour pour jour, avec son copain Dylan et Jean-Michel PUCCINELLI.
Faisant figure de favoris en puissance de cette cuvée 2025, Dylan ROCHER et ses partenaires n’ont pas toujours eu les coudées franches, évitant notamment d’extrême justesse la défaite, le samedi, en 64e de finale, arrachant un succès dans la douleur (13-12) aux dépens du trio LAUR-DEMETER-CAPELEAUD
La journée dominicale fut moins éprouvante pour les futurs vainqueurs, même s’ils devaient batailler encore en 1/2 finale pour mettre à la raison la formation constituée de Kévin PHILIPSON, Yohan COUSIN et Rémi SERVEL, laquelle avait pourtant pris la meilleure des entames avec une mène de 6 pts avant que ROCHER et les siens ne renversent la situation pour finalement s’imposer sur le score de 13 à 10, bien qu’ayant encaissé deux grosses mènes dans la partie (6 pts puis 4 pts un peu plus tard).
La finale sentait la poudre au regard des canonniers en présence, DURK et ROCHER d’un côté et Kévin PRUDHOMME, l’homme en forme du moment, et Laurent DUMONT de l’autre. Mais la poudre était mouillée du côté notamment de Kévin PRUDHOMME, pourtant si adroit, passant complètement à côté de sa finale, laissant même dès la 3e mène (0-6) le tir de tête à Laurent DUMONT, sans que la physionomie de cette finale en soit pour autant modifiée.
Il n’y avait qu’une équipe sur le terrain lors de cette finale 2025 à sens unique. PRUDHOMME retardait une fois l’échéance en annulant le bouchon à 0-7, mais ses deux tentatives suivantes se soldaient par un échec, laissant ses adversaires monter à 12. Un petit point inscrit évitait à l’équipe PRUDHOMME d’embrasser Fanny, mais la messe était dite depuis un moment lors de cette finale expéditive (13-1) qui ne rentrera assurément pas dans les annales de la belle compétition nyonsaise.
Stéphane ROBINEAU : « Notre victoire est méritée car nous avons produit du beau jeu »
Une victoire à Nyons occupe toujours une belle place dans un pal-marès, vous confirmez ?
C’est certain, d’autant que c’est ma deuxième victoire ici, après un premier succès, il y a tout juste dix ans, avec Dylan et Jean-Michel PUCCINELLI. Ça date un petit peu mais c’est toujours un mo-ment agréable pour moi de revenir à Nyons, on est toujours bien accueillis, le cadre est sympa. Ce 2e succès me fait d’autant plus plaisir que cela faisait un moment que je n’avais pas gagné cette belle compétition. Il est vrai aussi qu’avec Dylan, on n’est pas venu pendant quelques années, ça tombait toujours mal, mais cela fait deux, trois ans que nous ve-nons d’affilée. L’an
dernier, on était en 1/2 (avec le Transalpin Alessio Cocciolo ndlr) et cette année on gagne avec Maison, ça fait plaisir pour clore quasi notre saison.
En finale, il n’y a pas eu photo, malgré une formation qui s’annonçait dangereuse, avec sa force de frappe reconnue.
On a pris le dessus d’emblée face à des joueurs qu’on connaît bien, d’un très haut niveau. La première mène aurait pu changer la physionomie de cette finale mais malheureusement pour eux, ils n’ont pas bien tiré, ça été finalement le reflet de cette partie, ils ont été défaillants au tir. On a beaucoup mieux tiré, on a mis en place une stratégie de lancer le but à 6 ou 7 mètres, la tactique a payé, et puis la forme de Maison DURK qui a super bien tiré les a condamnés de suite, au terme de la 2e mène, c’était ensuite plus facile pour nous.
Cette finale « facile » n’a toutefois pas reflété votre parcours qui n’a pas été un long fleuve tranquille.
C’est vrai, nous avons eu un parcours un peu compliqué, notamment le samedi en 64e de finale face à la formation de Patrick LAUR, avec ses deux petits phénomènes, on passe par un trou de souris, dans la douleur, 13 à 12. Puis dans la foulée, on prend l’équipe de Toto VILLARET qui venait de battre HATCHADOURIAN. Depuis ce ma-tin, on a fait des belles parties, on a très bien joué, en jouant sérieux, personnellement j’ai bien pointé, Maison et Dylan ont fait le boulot au tir. En résumé, je dirai que notre victoire est méritée car on a produit du beau jeu.
Êtes-vous satisfait à titre personnel de cette saison 2025 qui tire à sa fin ?
Dans l’ensemble, j’ai réalisé une bonne saison, avec quelques titres, des victoires dans les concours Nationaux, un 1/4 de fi-nale au championnat de France, un succès dans le Trophée des Villes pour la deuxième année et puis finaliste de la Coupe de France des Clubs. Le bilan est posi-tif même si, bien sûr, on peut toujours faire mieux. Mais cela devient de plus en plus compliqué de gagner car le niveau s’élève d’année en année avec l’émergence de jeunes talents comme Dawson HERLEMANN par exemple.
Avez-vous encore un objectif avant de clore votre saison ?
Les objectifs vont être très restreints, il me reste deux concours Nationaux à disputer et enfin le Trophée des Villes en décembre où on va essayer de faire le Triplé. Remporter cette épreuve trois fois d’affilée, ce serait super pour clôturer cette année 2025.
Vous êtes devenu chroniqueur dans l’émission très populaire l’Equipe à POLO diffusée sur le canal Internet. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous lancer dans cette aventure, à prendre le micro pour débattre sur la pétanque ?
C’est à l’origine une rencontre sur les terrains, celle avec Franck POLO. On discutait, on échangeait nos avis sur la pétanque. Quand il a monté son émission, il m’a sollicité, j’ai dit OK. Cela me plaît, je pense bien maîtriser le sujet sur la pétanque. Il y a des trucs à dire sur notre discipline, et si on peut contribuer à la faire avancer à notre petit niveau, grâce à cette émission, de plus en plus écoutée par les passionnés, et bien l’objectif sera atteint. Il y a de belles choses à faire, mais tout le monde doit y mettre du sien, s’impliquer, la Fédération, les organisateurs, les joueurs. Le but est de faire évoluer la pétanque dans le bon sens. Tous ensemble, on peut y arriver.
International TOP 100 de Nyons (26) - 4 et 5 octobre - 512 Triplettes
FINALE : Stéphane ROBINEAU - Dylan ROCHER - Maison DURK (FIP Fréjus 83-Pétanque Canohès 66) battent Kévin PRUDHOMME - Laurent DUMONT - Winter Emile CLAUDY (Vaulx-en-Velin 69-Bormes-les-Mimosas 83-Montpezat 82) 13 à 1.
Stéphane ROBINEAU, concentré à l’appoint, a encore fait gros jeu à son poste de pointeur de tête
Lauréats de l’édition 2025, Dylan ROCHER, Maison DURK et Stéphane ROBINEAU ont de nouveau soulevé l’amphore
Les équipes finalistes, avec de gauche à droite, les vainqueurs